Bonjour à tous et à toutes,
La première chose que je tiens à dire avant d'exposer mon problème, c'est que je viens de découvrir votre site il y a seulement quelques heures et sincèrement, je me sens moins seule! Alors vraiment, un grand merci à toutes les personnes bénévoles qui répondent si aimablement et humainement surtout,à nos problèmes.
Je suis en mesure d'expulsion en raison d'une dette assez importante envers mon bailleur, un office public d'HLM de la Drôme. J'ai remué ciel et terre pour régulariser cette situation du mieux que j'ai pu. A ce jour, la quasi totalité de mon arrièré est payée bien que la CAF aie suspendue mon droit à l'allocation-logement depuis le début de mes difficultés financières, soit 16 mois. De ce fait , je règle mensuellement une somme supplémentaire au Trésor Public pour enrayer ma dette mais parallèlement cette dernière ne diminue pas de façon flagrante puisque s'ajoute à chaque fois le montant total de mon loyer vu que je ne perçois plus l'aide au logement. C'est l'image du serpent qui se mord la queue! Afin de recouvrer ce droit à l'aide au logement rapidement, j'ai fait un crédit de 5000€ auprès de ma banque au début de l'année avec, pour unique objectif, de solder cette dette en totalité. Le prêt m'a été accordé le 9 avril dernier. J'étais si heureuse alors que je me suis empressée de demander un entretien avec la personne responsable du paiement des loyers à l'office dont je suis locataire. Il était convenu d'un commun accord que je verserais 150€ de plus par mois pour apurer ma dette envers eux et que mes droits de la CAF seraient à nouveau ouverts lorsque j'aurais honorer des paiements réguliers pendant 6 mois. Une forme de mise à l'épreuve mais que j'ai accepté sans rechigner.En effet, cet arrangement était idéal pour moi puisqu'il me permettait non seulement de solder peu à peu ma dette et d'arrêter cette fameuse mesure d'expulsion mais également de me laisser une petite trésorerie de côté qui allait me permettre de régler mes factures de gaz et d'eau ainsi que le crédit que je venais de contracter. A ce moment-là , je venais de retrouver un emploi de téléprospectrice de 30 heures par semaine et le RSA complétait mon petit salaire, je gagnais en tout 1100€/mois et pour moi, c'était fabuleux! Je suis rentrée le 6 janvier dans une entreprise et signé un CDI le 6 mars, ce qui m'a permis évidemment d'obtenir un prêt à ma banque. Mais ce pseudo-soulagement a été de bien courte durée car le lendemain de l'entretien avec mon bailleur, le trésor public effectuait une saisie sur mon compte de 4300€! Je me suis retrouvée complètement démunie, toutes mes belles résolutions carrément tombées à l'eau. Je n'ai eu aucun recours. Cet argent est devenu la propriété du Trésor Public dès l'instant où il a bloqué mon compte. J'ai été paniquée sur le coup puis me suis ressaisie en me disant que finalement, j'allais être tranquille pour mon logement. Mais pas du tout. J'ai été licenciée au mois de juin, manque de travail et la dernière embauchée bien-sà»r... Donc plus de salaire et aucun droit d'indemnité par pôle-emploi car mon nombre d'heures travaillées était insuffisant. Et je peux vous assurer que, retrouver un emploi ressort du miracle à 50 ans et que les réponses à mes offres de candidature à divers postes sont gentiment rédigées mais toujours négatives. Heureusement, le RSA est venu compensé le minimum pour vivre, soit 572€ car je vis seule avec mon fils de 16 ans pour lequel je n'ai plus d'allocation, quelle qu'elle soit, depuis qu'il a 14 ans ( je précise que l'allocation de soutien familial est prise en compte dans le calcul du RSA et que le papa de mon fils,Théo, est Ouest Africain, réside dans son pays et ne m' a jamais rien donné pour lui, la valeur monétaire de son pays étant fortement dévalorisée par rapport à l'euro, et même au franc déjà auparavant), puis nous n'avons plus aucune nouvelle de lui depuis belle lurette mais ça c'est un autre sujet! Donc, afin de percevoir le RSA, il faut remplir une déclaration de revenus trimestrielle qui permet de poursuivre le paiement. Mais voilà , la CAF n'avait toujours pas eu le feu vert pour rétablir mon droit à l'aide au logement, je devais toujours une facture pour l'eau et une autre pour le gaz, au total 2700€. Et mon loyer complet bien entendu. Malgré toute ma bonne volonté, j'ai recommencé à "m'enterrer" irréversiblement et j'ai fait l'autruche tellement je me suis sentie fautive et mal à l'aise vis-à -vis de l'engagement que je ne pouvais plus honorer. A l'occasion, un conseil à tous ceux qui ont des ennuis d'argent, même s'ils vous paraissent irrémédiables, ce qui n'est jamais le cas si on est de bonne foi, ne faites jamais comme moi. Bien au contraire, allez au devant du problème avant qu'il ne s'amplifie. Je sais, plus facile à dire qu'à faire mais je parle en connaissance de cause et croyez-moi, c'est le meilleur départ de la solution.
Et, aujourd'hui 14 octobre 2010, je ne suis pas encore sortie du tunnel. Les arrièrés de mon logement sont pratiquement à jour mais je suis toujours sous mesure d'expulsion et j'ai l'épée de Damoclès au-dessus de la tête. La CAF va adresser le paiement de mon aide au logement directement au Trésor Public, s'il m'en reste un peu, ce que j'espère d'après mes calculs, je pourrais régler une partie de mes factures d'eau et de gaz car je suis menacée en permanence de coupures de ces 2 services qui sont pourtant vitaux à mes yeux. Il commence à faire froid et j'hésite à mettre le chauffage en route. Quant à l'eau, Je fais ma vaisselle à l'eau froide, je lave le sol à l'eau froide, je ne tire pas la chasse d'eau à chaque "pipi", et j'ai appris à Théo qu'on ne laissait pas le robinet ouvert pendant qu'on se brosse les dents ou qu'on se frotte les mains! J'économise du mieux que je peux et en utilisant l'eau froide plus que l'eau chaude, ma facture de gaz sera aussi moins conséquente. De toute façon, je n'ai pas le choix et MA priorité c'est mon fils. Il est hors de questions de lui faire subir ma galère. il est au courant de notre situation mais je garde le sourire, continue à parler de tout et de rien avec lui, rien n'a changé pour lui et j'y tiens du fond du coeur même si parfois, j'ai envie de baisser les bras ou de pleurer, je ne laisse rien paraître. Il n'y est pour rien et n'a pas à en subir les conséquences. Il voit sà»rement une maman battante, souriante, motivée et c'est l'essentiel. Il est mon moteur en quelque sorte.
Je souhaiterais simplement des conseils ou des exemples de lettres à adresser à mon fournisseur d'eau et à mon fournisseur de gaz car aujourd'hui, ne leur ayant pas donner signe de vie depuis plusieurs mois et malgré leurs lettres de rappel et menaces de coupure, (d'où mes conseils précédemment de ne pas mettre la tête dans le sable et de faire comme si de rien n'était!) je ne sais plus que leur dire pour éviter la suspension de leurs services, les convaincre que je suis de bonne foi malgré mon silence, et que même si l'échelonnement de mes paiements sera long et les sommes à verser régulièrement seront minimes, JE VEUX que ma situation soit complètement mise à jour avec eux. Une dernière précision et pas la moindre, j'ai contacté une A.S qui m'a dit le plus simplement du monde: " Vous êtes en mesure d'expulsion, c'est passé au tribunal, je ne peux rien faire pour vous, de plus nous n'avons plus les mêmes relations qu'avant avec la CAF"! (sic).
Merci à vous qui avez pris la peine de lire mon "roman' jusqu'ici. Je tiens le coup encore, je reste positive mais c'est de plus en plus dur de faire semblant. Je ne demande rien d'autre que des conseils avisés de personnes compétentes telles que vous, pour retrouver mon vrai sourire et enfin vivre et non plus survivre. Puis surtout continuer dans mes bonnes résolutions parce que j'ai du potentiel encore et je veux l'utiliser à bon escient pour l'avenir de Théo. D'avance, je vous en remercie.
La première chose que je tiens à dire avant d'exposer mon problème, c'est que je viens de découvrir votre site il y a seulement quelques heures et sincèrement, je me sens moins seule! Alors vraiment, un grand merci à toutes les personnes bénévoles qui répondent si aimablement et humainement surtout,à nos problèmes.
Je suis en mesure d'expulsion en raison d'une dette assez importante envers mon bailleur, un office public d'HLM de la Drôme. J'ai remué ciel et terre pour régulariser cette situation du mieux que j'ai pu. A ce jour, la quasi totalité de mon arrièré est payée bien que la CAF aie suspendue mon droit à l'allocation-logement depuis le début de mes difficultés financières, soit 16 mois. De ce fait , je règle mensuellement une somme supplémentaire au Trésor Public pour enrayer ma dette mais parallèlement cette dernière ne diminue pas de façon flagrante puisque s'ajoute à chaque fois le montant total de mon loyer vu que je ne perçois plus l'aide au logement. C'est l'image du serpent qui se mord la queue! Afin de recouvrer ce droit à l'aide au logement rapidement, j'ai fait un crédit de 5000€ auprès de ma banque au début de l'année avec, pour unique objectif, de solder cette dette en totalité. Le prêt m'a été accordé le 9 avril dernier. J'étais si heureuse alors que je me suis empressée de demander un entretien avec la personne responsable du paiement des loyers à l'office dont je suis locataire. Il était convenu d'un commun accord que je verserais 150€ de plus par mois pour apurer ma dette envers eux et que mes droits de la CAF seraient à nouveau ouverts lorsque j'aurais honorer des paiements réguliers pendant 6 mois. Une forme de mise à l'épreuve mais que j'ai accepté sans rechigner.En effet, cet arrangement était idéal pour moi puisqu'il me permettait non seulement de solder peu à peu ma dette et d'arrêter cette fameuse mesure d'expulsion mais également de me laisser une petite trésorerie de côté qui allait me permettre de régler mes factures de gaz et d'eau ainsi que le crédit que je venais de contracter. A ce moment-là , je venais de retrouver un emploi de téléprospectrice de 30 heures par semaine et le RSA complétait mon petit salaire, je gagnais en tout 1100€/mois et pour moi, c'était fabuleux! Je suis rentrée le 6 janvier dans une entreprise et signé un CDI le 6 mars, ce qui m'a permis évidemment d'obtenir un prêt à ma banque. Mais ce pseudo-soulagement a été de bien courte durée car le lendemain de l'entretien avec mon bailleur, le trésor public effectuait une saisie sur mon compte de 4300€! Je me suis retrouvée complètement démunie, toutes mes belles résolutions carrément tombées à l'eau. Je n'ai eu aucun recours. Cet argent est devenu la propriété du Trésor Public dès l'instant où il a bloqué mon compte. J'ai été paniquée sur le coup puis me suis ressaisie en me disant que finalement, j'allais être tranquille pour mon logement. Mais pas du tout. J'ai été licenciée au mois de juin, manque de travail et la dernière embauchée bien-sà»r... Donc plus de salaire et aucun droit d'indemnité par pôle-emploi car mon nombre d'heures travaillées était insuffisant. Et je peux vous assurer que, retrouver un emploi ressort du miracle à 50 ans et que les réponses à mes offres de candidature à divers postes sont gentiment rédigées mais toujours négatives. Heureusement, le RSA est venu compensé le minimum pour vivre, soit 572€ car je vis seule avec mon fils de 16 ans pour lequel je n'ai plus d'allocation, quelle qu'elle soit, depuis qu'il a 14 ans ( je précise que l'allocation de soutien familial est prise en compte dans le calcul du RSA et que le papa de mon fils,Théo, est Ouest Africain, réside dans son pays et ne m' a jamais rien donné pour lui, la valeur monétaire de son pays étant fortement dévalorisée par rapport à l'euro, et même au franc déjà auparavant), puis nous n'avons plus aucune nouvelle de lui depuis belle lurette mais ça c'est un autre sujet! Donc, afin de percevoir le RSA, il faut remplir une déclaration de revenus trimestrielle qui permet de poursuivre le paiement. Mais voilà , la CAF n'avait toujours pas eu le feu vert pour rétablir mon droit à l'aide au logement, je devais toujours une facture pour l'eau et une autre pour le gaz, au total 2700€. Et mon loyer complet bien entendu. Malgré toute ma bonne volonté, j'ai recommencé à "m'enterrer" irréversiblement et j'ai fait l'autruche tellement je me suis sentie fautive et mal à l'aise vis-à -vis de l'engagement que je ne pouvais plus honorer. A l'occasion, un conseil à tous ceux qui ont des ennuis d'argent, même s'ils vous paraissent irrémédiables, ce qui n'est jamais le cas si on est de bonne foi, ne faites jamais comme moi. Bien au contraire, allez au devant du problème avant qu'il ne s'amplifie. Je sais, plus facile à dire qu'à faire mais je parle en connaissance de cause et croyez-moi, c'est le meilleur départ de la solution.
Et, aujourd'hui 14 octobre 2010, je ne suis pas encore sortie du tunnel. Les arrièrés de mon logement sont pratiquement à jour mais je suis toujours sous mesure d'expulsion et j'ai l'épée de Damoclès au-dessus de la tête. La CAF va adresser le paiement de mon aide au logement directement au Trésor Public, s'il m'en reste un peu, ce que j'espère d'après mes calculs, je pourrais régler une partie de mes factures d'eau et de gaz car je suis menacée en permanence de coupures de ces 2 services qui sont pourtant vitaux à mes yeux. Il commence à faire froid et j'hésite à mettre le chauffage en route. Quant à l'eau, Je fais ma vaisselle à l'eau froide, je lave le sol à l'eau froide, je ne tire pas la chasse d'eau à chaque "pipi", et j'ai appris à Théo qu'on ne laissait pas le robinet ouvert pendant qu'on se brosse les dents ou qu'on se frotte les mains! J'économise du mieux que je peux et en utilisant l'eau froide plus que l'eau chaude, ma facture de gaz sera aussi moins conséquente. De toute façon, je n'ai pas le choix et MA priorité c'est mon fils. Il est hors de questions de lui faire subir ma galère. il est au courant de notre situation mais je garde le sourire, continue à parler de tout et de rien avec lui, rien n'a changé pour lui et j'y tiens du fond du coeur même si parfois, j'ai envie de baisser les bras ou de pleurer, je ne laisse rien paraître. Il n'y est pour rien et n'a pas à en subir les conséquences. Il voit sà»rement une maman battante, souriante, motivée et c'est l'essentiel. Il est mon moteur en quelque sorte.
Je souhaiterais simplement des conseils ou des exemples de lettres à adresser à mon fournisseur d'eau et à mon fournisseur de gaz car aujourd'hui, ne leur ayant pas donner signe de vie depuis plusieurs mois et malgré leurs lettres de rappel et menaces de coupure, (d'où mes conseils précédemment de ne pas mettre la tête dans le sable et de faire comme si de rien n'était!) je ne sais plus que leur dire pour éviter la suspension de leurs services, les convaincre que je suis de bonne foi malgré mon silence, et que même si l'échelonnement de mes paiements sera long et les sommes à verser régulièrement seront minimes, JE VEUX que ma situation soit complètement mise à jour avec eux. Une dernière précision et pas la moindre, j'ai contacté une A.S qui m'a dit le plus simplement du monde: " Vous êtes en mesure d'expulsion, c'est passé au tribunal, je ne peux rien faire pour vous, de plus nous n'avons plus les mêmes relations qu'avant avec la CAF"! (sic).
Merci à vous qui avez pris la peine de lire mon "roman' jusqu'ici. Je tiens le coup encore, je reste positive mais c'est de plus en plus dur de faire semblant. Je ne demande rien d'autre que des conseils avisés de personnes compétentes telles que vous, pour retrouver mon vrai sourire et enfin vivre et non plus survivre. Puis surtout continuer dans mes bonnes résolutions parce que j'ai du potentiel encore et je veux l'utiliser à bon escient pour l'avenir de Théo. D'avance, je vous en remercie.