Re : prestations de la caf pour le calcul du reste à vivre
ok, voici donc la lettre
Madame, Monsieur,
Nous souhaitons bénéficier de la procédure de traitement des situations de surendettement.
Cette demande de dossier de surendettement est justifiée par le fait que nous ne pouvons plus faire face à nos dettes.
Nous sommes mariés, avons 3 enfants et attendons le 4 ième pour le mois de juin 2010. Je suis salarié en cdi chez le père Noà«l (ministère de l'intérieur) et ma femme est en congé parental (le congé maternité pour le 4ième enfant débutera en avril 2010).
En mars 2006, nous avons acheté une maison ancienne. Ayant eu quelques travaux (réfection de sol, chauffage,...) à refaire mais passant par des proches, nous n'avons pu inclure ces travaux dans le prêt maison, nous avons donc dà» faire appel à des petits crédits, ce qui a été le début du gouffre. Vu les flambées du prix du fioul, nous avons dà» de nouveau faire appel à un crédit pour pouvoir payer le fioul, puis ce fut l'engrenage car pour payer ces échéances et les imprévus (réparations de voiture, ...), nous avons continué à avoir recours à ces petits crédits si faciles d'obtention. Vu le prix du fioul, nous avons décidé de changer notre système de chauffage, le chauffagiste nous a aidé à monter un dossier ( 1 % logement+ fran---ance), à l'origine, nous devions rembourser avec le crédit d'impôt ; en cours de route nous avons reçu une subvention du Conseil Régional (d'après le chauffagiste, celle-ci n'était pas déductible du crédit d'impôt, c''était donc un plus), et nous nous en sommes servis pour créer une pièce supplémentaire dans la maison et acheter des granulés de bois. Malheureusement pour nous, cette subvention est venue en déduction du crédit d'impôt et nous n'avons pu racheter (???) une partie du crédit chauffage.
Au cours de cette année, nous avons accueilli le frère de ma femme (qui avait de gros soucis de santé ainsi que des soucis financiers) et nous l'avons aidé en l'hébergeant plusieurs mois, en lui faisant des courses quand il retournait chez lui et en lui avançant quelques travaux pour sa maison qu'il rénovait. Il devait nous rembourser dès que sa situation se serait arrangée, malheureusement celui-ci est décédé ce mois de novembre 2009 d'un arrêt du coeur.
Nous avons tenté la solution de rachat de crédits mais lorsque l'on fait ce type de démarche, ils proposent toujours une réserve d'argent supplémentaire pour les imprévus et il est difficile d'y résister quand on sait que les impôts arrivent, que les voitures sont vieilles et nous avons acceptés, ce qui fait que le montant de nos mensualités est restés identiques.
Le rachat de crédit n'ayant rien donné d'intelligent, je me suis tourné vers ma banquière de la c---e d'ép--ne fin août 2009. A ce moment, j'avais en projet de créer une auto entreprise de vente à domicile de produits divers pour essayer d'arrondir les fins de mois. Ma banquière m'a alors proposé un découvert de 3000 euros (le double de mon salaire) ainsi qu'une réserve d'argent en m'assurant que mon projet aboutirait et que je pourrais tout rembourser rapidement. Malheureusement, les choses n'ont pas marché si bien que prévu et le découvert s'est accentué. Ma banquière jugeait encore que fin novembre notre situation n'était pas catastrophique et ne nécessitait pas la banque de France alors que notre découvert venait de nous être retiré sans préavis. Elle nous a encouragé à prendre sur notre réserve d'argent et à faire un virement fran---ance.
Ma mère a tenté de discuté avec la banquière (qui est restée sur sa position que notre situation n'était pas grave) et a racheté un de nos crédits que nous lui remboursons aujourd'hui avec une mensualité beaucoup moins importante que ce que l'on donnait à la banque.
Aujourd'hui, malgré toute la bonne volonté, vu tous les frais que nous avons de rejets, d'agios,... de la banque, les frais que nous mettent les sociétés de crédits lorsqu'un prélèvement est refusé, nous n'y arrivons plus du tout.
Nous avons tenté de négocier avec la banque un découvert minimal en gardant le principe de retrait d'argent en liquide et un entretien avec notre conseillère par semaine pour faire le point mais celui-ci nous a été refusé, à l'heure actuelle, il ne nous reste plus rien pour vivre une fois toutes les factures payées.
Nous nous sommes laissés entrainer dans la spirale des petits crédits mais aujourd'hui, nous n'y arrivons plus. Nous ne souhaitons pas vendre notre maison (dont nous avons toujours honoré les mensualités sans faille), nous avons juste besoin de pouvoir rééchelonner nos dettes afin de pouvoir vivre « normalement » sans devoir réfléchir à savoir si l'on prend notre repas si celui-ci ne manquera pas à un de nos enfants en fin de mois.
Nous nous tenons entièrement à votre disposition pour tout renseignement.
Dans l'attente d'une réponse , nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l'expression de nos sentiments respectueux.
voilà à vous de jouer. merci pour votre aide
et courage à vous Colico...