Re : BLESSURE D ENFANCE
Bon, Sami, je vais avoir du cran et vous laisser là ce que je pense.Je ne vais pas passer par un MP parce que l'on forme une famille en quelque sorte.Et je vais sà»rement noyer mon clavier, mais tant pis.Voilà , je suis née juste avant la loi sur l'avortement.Donc, ma mère m'a eu sans m'avoir voulue (je ne connais en outre pas mon père, ni mes origines)et j'ai passé de nombreuses années loin d'elle (cela dit dans une famille merveilleuse,une chance).Puis, vers mes dix ans, elle m'a reprise, pas pour moi mais pour garder son autre fille, d'un autre père inconnu avec un frère aîné d'un père absent aussi...Voilà ...J'ai tenu le rôle jusqu'à 19 ans qu'elle m'avait demandée de tenir, et une fois elle est même partie quasi deux mois, en me laissant 1000 francs et ma soeur et mon frère (sauf que lui trainait et vivait sa vie...).A son retour, maison nickel, finances tenus, mais dix kilos en plus pour moi qui ne mangeait rien et manquait déjà tellement d'assurance...Et lexomil à l'issue car son retour m'a permise de craquer (pas longtemps car encore responsable de ma soeur à l'issue de 17 heures à 22 heures, heures de ménage de ma mère dans des bureaux).J'avais quelque chose comme 13-14ans...J'ai profité des lexomils et de quelques autres trucs qui trainait à la maison et là , ma mère a encore moins compris que d'habitude.Et tout s'est empiré.Je me suis faites passer un savon et suis passée pour une fille devenue insupportable et ingérable suite à un divorce où mon père ne tenait pas à assurer son rôle.J'ai serré les dents.Et à 19 ans, un été, j'ai remplacé ma mère en congés pour ses ménages et pour l'aider et j'ai entendu à nouveau de la bouche de ses collègues qui me remontaient les bretelles cet infecte fille que j'étais.Ce n'était pas la faute de ma mère si mon père ne voulait pas me voir.Et je suis partie, car j'avais mes études d'un côté et mon boulot chez MONSIEUR L'HAMBURGER. Cette tentaive de suicide ne m'a rien apportée et si j'avais réussi, je ne serais pas la maman de ces deux merveilleux enfants qui sont les miens et j'aurais râté quelque chose.Dans dix ans, le surendettement sera un "mauvais souvenir" et vous aurez sà»rement le bonheur de devenir grand -mère.Ne râtez pas ces chances qui pourront s'offrir à vous.Plaie d'argent n'est pas mortelle.
Et si le meilleur cadeau d'anniversaire de votre mari, c'était vous.Essayez de vous pomponner, de forcer le destin et de passer une agréable soirée aux chandelles.
Pour votre fille, ne négligez ni sa souffrance, ni la vôtre.Faites-vous aider,il ne faut pas sans tenir à la première personne mais chercher la bonne. Les non-dits sont terribles.
Et ne lui faites pas ce que vous avez imaginé car, même aujourd'hui, avec tous les ennuis que j'ai, mon plus grand regret c'est de ne pas pouvoir poser ma tête sur l'épaule d'une maman (pas parfaite, ni solide forcément) mais simplement là .
Bon, Sami, je vais avoir du cran et vous laisser là ce que je pense.Je ne vais pas passer par un MP parce que l'on forme une famille en quelque sorte.Et je vais sà»rement noyer mon clavier, mais tant pis.Voilà , je suis née juste avant la loi sur l'avortement.Donc, ma mère m'a eu sans m'avoir voulue (je ne connais en outre pas mon père, ni mes origines)et j'ai passé de nombreuses années loin d'elle (cela dit dans une famille merveilleuse,une chance).Puis, vers mes dix ans, elle m'a reprise, pas pour moi mais pour garder son autre fille, d'un autre père inconnu avec un frère aîné d'un père absent aussi...Voilà ...J'ai tenu le rôle jusqu'à 19 ans qu'elle m'avait demandée de tenir, et une fois elle est même partie quasi deux mois, en me laissant 1000 francs et ma soeur et mon frère (sauf que lui trainait et vivait sa vie...).A son retour, maison nickel, finances tenus, mais dix kilos en plus pour moi qui ne mangeait rien et manquait déjà tellement d'assurance...Et lexomil à l'issue car son retour m'a permise de craquer (pas longtemps car encore responsable de ma soeur à l'issue de 17 heures à 22 heures, heures de ménage de ma mère dans des bureaux).J'avais quelque chose comme 13-14ans...J'ai profité des lexomils et de quelques autres trucs qui trainait à la maison et là , ma mère a encore moins compris que d'habitude.Et tout s'est empiré.Je me suis faites passer un savon et suis passée pour une fille devenue insupportable et ingérable suite à un divorce où mon père ne tenait pas à assurer son rôle.J'ai serré les dents.Et à 19 ans, un été, j'ai remplacé ma mère en congés pour ses ménages et pour l'aider et j'ai entendu à nouveau de la bouche de ses collègues qui me remontaient les bretelles cet infecte fille que j'étais.Ce n'était pas la faute de ma mère si mon père ne voulait pas me voir.Et je suis partie, car j'avais mes études d'un côté et mon boulot chez MONSIEUR L'HAMBURGER. Cette tentaive de suicide ne m'a rien apportée et si j'avais réussi, je ne serais pas la maman de ces deux merveilleux enfants qui sont les miens et j'aurais râté quelque chose.Dans dix ans, le surendettement sera un "mauvais souvenir" et vous aurez sà»rement le bonheur de devenir grand -mère.Ne râtez pas ces chances qui pourront s'offrir à vous.Plaie d'argent n'est pas mortelle.
Et si le meilleur cadeau d'anniversaire de votre mari, c'était vous.Essayez de vous pomponner, de forcer le destin et de passer une agréable soirée aux chandelles.
Pour votre fille, ne négligez ni sa souffrance, ni la vôtre.Faites-vous aider,il ne faut pas sans tenir à la première personne mais chercher la bonne. Les non-dits sont terribles.
Et ne lui faites pas ce que vous avez imaginé car, même aujourd'hui, avec tous les ennuis que j'ai, mon plus grand regret c'est de ne pas pouvoir poser ma tête sur l'épaule d'une maman (pas parfaite, ni solide forcément) mais simplement là .