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Re : petit renseignements !!! "enregistrer la cession au tribunal"
Hello Didine
Je rejoins les filles et croyez-moi, je suis bien placée pour connaître les méfaits d'un rachat de crédit.
Un rachat n'est envisageable qu'à partir du moment où la situation au départ n'est pas obérée.
Cela étant, tel n'est pas souvent le cas: mais surtout, ce rachat qui va comporter au départ des mensualités que l'on pense pouvoir encore gérer vont s'avérer très lourdes au moindre aléa de la vie (maladie, chômage, réparations en tous genres...) et que ferez-vous confrontée à une telle situation: vous risquez de souscrire un crédit parallèlement en pensant que vous pourrez le gérer sans problème.
C'est là justement que ce rachat va s'avérer catastrophique: en premier lieu, si vous faites appel à un courtier qui aura pour tâche de vous trouver un organisme susceptible de procéder à cette restructuration, cette tâche aura un coût sur ce même rachat et pas des moindres qui viendra en déduction de la somme empruntée (en règle générale de l'ordre de 4.000 à 6.000 Euros) + des frais de dossier (1.000 voire à 1500 €) sans parler des intérêts intercalaires.
En outre, une clause risque d'être insérée dans ce même rachat, clause selon laquelle vous vous engagez expressément à ne pas souscrire d'autres crédits sans l'accord exprès de cet organisme.
Enfin, certains organismes n'hésitent pas non plus afin de s'assurer de leur règlement à imposer une cession sur salaire, dont le montant sera fonction de la quotité saisissable en matière de saisie-rémunération, laquelle nécessitera un enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d'Instance du lieu de votre domicile pour le paiement de la première fraction, et le solde moyennant un prélèvement sur votre compte courant.
Mais attention, certains rachats de crédit peuvent comporter un taux variable: d'une mensualité de 600 € au départ,; vous pourrez voir celle-ci passer à 900 €.
Si vous deviez par la suite déposer un dossier de surendettement, cette même clause insérée dans le contrat de prêt sera mise en exergue pour prétendre à votre mauvaise foi.
A l'immédiat, il est encore difficile de contourner cette clause basée sur l'article 1134 du Code Civil, aux termes duquel les conventions tiennent lieu de lois à ceux qui les ont faites; sauf à invoquer la maladie ou chômage qui pourrait justifier le recours à un autre crédit sans le fameux accord de cet organisme.
Il existe certains moyens pour la contrer sur la base du principe du devoir de conseil et de mise en garde imputable à tous organismes de crédit.
Didine: réfléchissez bien mais si vous optez pour un rachat, vérifiez bien si le taux appliqué est variable ou non, s'il y a une cession sur salaire, et surtout votre taux d'endettement après ce rachat.
Courage Didine
Hello Didine
Je rejoins les filles et croyez-moi, je suis bien placée pour connaître les méfaits d'un rachat de crédit.
Un rachat n'est envisageable qu'à partir du moment où la situation au départ n'est pas obérée.
Cela étant, tel n'est pas souvent le cas: mais surtout, ce rachat qui va comporter au départ des mensualités que l'on pense pouvoir encore gérer vont s'avérer très lourdes au moindre aléa de la vie (maladie, chômage, réparations en tous genres...) et que ferez-vous confrontée à une telle situation: vous risquez de souscrire un crédit parallèlement en pensant que vous pourrez le gérer sans problème.
C'est là justement que ce rachat va s'avérer catastrophique: en premier lieu, si vous faites appel à un courtier qui aura pour tâche de vous trouver un organisme susceptible de procéder à cette restructuration, cette tâche aura un coût sur ce même rachat et pas des moindres qui viendra en déduction de la somme empruntée (en règle générale de l'ordre de 4.000 à 6.000 Euros) + des frais de dossier (1.000 voire à 1500 €) sans parler des intérêts intercalaires.
En outre, une clause risque d'être insérée dans ce même rachat, clause selon laquelle vous vous engagez expressément à ne pas souscrire d'autres crédits sans l'accord exprès de cet organisme.
Enfin, certains organismes n'hésitent pas non plus afin de s'assurer de leur règlement à imposer une cession sur salaire, dont le montant sera fonction de la quotité saisissable en matière de saisie-rémunération, laquelle nécessitera un enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d'Instance du lieu de votre domicile pour le paiement de la première fraction, et le solde moyennant un prélèvement sur votre compte courant.
Mais attention, certains rachats de crédit peuvent comporter un taux variable: d'une mensualité de 600 € au départ,; vous pourrez voir celle-ci passer à 900 €.
Si vous deviez par la suite déposer un dossier de surendettement, cette même clause insérée dans le contrat de prêt sera mise en exergue pour prétendre à votre mauvaise foi.
A l'immédiat, il est encore difficile de contourner cette clause basée sur l'article 1134 du Code Civil, aux termes duquel les conventions tiennent lieu de lois à ceux qui les ont faites; sauf à invoquer la maladie ou chômage qui pourrait justifier le recours à un autre crédit sans le fameux accord de cet organisme.
Il existe certains moyens pour la contrer sur la base du principe du devoir de conseil et de mise en garde imputable à tous organismes de crédit.
Didine: réfléchissez bien mais si vous optez pour un rachat, vérifiez bien si le taux appliqué est variable ou non, s'il y a une cession sur salaire, et surtout votre taux d'endettement après ce rachat.
Courage Didine